L-6.1, r. 1 - Règlement sur les critères pour l’évaluation de l’aptitude des candidats à la charge de commissaire à la lutte contre la corruption, de commissaires associés aux vérifications et de commissaire associé aux enquêtes

Texte complet
1. Un comité de sélection formé en application de l’article 5.1 de la Loi concernant la lutte contre la corruption (chapitre L-6.1) procède à l’évaluation de l’aptitude d’un candidat à la charge de commissaire à la lutte contre la corruption en considérant les critères suivants:
1°  ses connaissances sur ce qui suit:
a)  droit criminel et pénal et lois pertinentes à l’exercice de la charge de commissaire à la lutte contre la corruption;
b)  domaine des enquêtes et de la vérification;
c)  enjeux relatifs à la corruption et aux politiques publiques de lutte contre celle-ci;
d)  gestion d’organismes publics ou parapublics et cadre normatif qui régit la gestion contractuelle des organismes publics;
e)  appareil gouvernemental et fonctionnement administratif;
2°  ses expériences et la pertinence de celles-ci à l’exercice des fonctions de commissaire à la lutte contre la corruption:
a)  en matière d’enquêtes criminelles et pénales d’envergure;
b)  à titre de gestionnaire;
3°  ses aptitudes, soit:
a)  son leadership;
b)  son sens du service public, de l’éthique et de l’équité;
c)  sa capacité de jugement et son esprit de décision;
d)  sa capacité d’élaborer une vision stratégique et de mener l’organisation vers l’atteinte de ses objectifs;
e)  sa capacité de décoder un environnement complexe et changeant et de s’y adapter;
f)  sa capacité à communiquer et à maintenir des partenariats et des réseaux;
g)  sa capacité de traiter de dossiers hautement confidentiels et d’envergure.
D. 263-2018, a. 1.
En vig.: 2018-03-21
1. Un comité de sélection formé en application de l’article 5.1 de la Loi concernant la lutte contre la corruption (chapitre L-6.1) procède à l’évaluation de l’aptitude d’un candidat à la charge de commissaire à la lutte contre la corruption en considérant les critères suivants:
1°  ses connaissances sur ce qui suit:
a)  droit criminel et pénal et lois pertinentes à l’exercice de la charge de commissaire à la lutte contre la corruption;
b)  domaine des enquêtes et de la vérification;
c)  enjeux relatifs à la corruption et aux politiques publiques de lutte contre celle-ci;
d)  gestion d’organismes publics ou parapublics et cadre normatif qui régit la gestion contractuelle des organismes publics;
e)  appareil gouvernemental et fonctionnement administratif;
2°  ses expériences et la pertinence de celles-ci à l’exercice des fonctions de commissaire à la lutte contre la corruption:
a)  en matière d’enquêtes criminelles et pénales d’envergure;
b)  à titre de gestionnaire;
3°  ses aptitudes, soit:
a)  son leadership;
b)  son sens du service public, de l’éthique et de l’équité;
c)  sa capacité de jugement et son esprit de décision;
d)  sa capacité d’élaborer une vision stratégique et de mener l’organisation vers l’atteinte de ses objectifs;
e)  sa capacité de décoder un environnement complexe et changeant et de s’y adapter;
f)  sa capacité à communiquer et à maintenir des partenariats et des réseaux;
g)  sa capacité de traiter de dossiers hautement confidentiels et d’envergure.
D. 263-2018, a. 1.